vendredi 4 décembre 2009

CONTES & HISTORIETTES - 2e édition

... Le pays sans nos contes retourne à la confusion.
Jacques Ferron, Contes




















Refonte majeure d'un projet personnel.
L'album était épuisé et encore en demande.

LA PREMIÈRE BORDÉE














Image originale aux crayons de plomb,
colorisée dans Photoshop.

LES CHASSEURS EN PEINE




















Image originale au lavis
rehaussée de crayons de plomb et
de craies, colorisée dans Photoshop.

jeudi 8 octobre 2009

JE NE COMPRENDS PAS

(lettre publiée dans le Courrier de Portneuf du 7 octobre 2009)




















Comme une image vaut mille mots, voici le cenellier que nous regardions pousser depuis presque 25 ans.

IL Y A ENCORE des gens qui n’ont aucun respect des arbres. Qui, avec des super machines déchiqueteuses emboutées à une pelle mécanique sillonnent nos routes, arrachant, triturant, tordant, écrasant, malaxant, bref massacrant nos pauvres frères Frênes, Ormes, Érables, Pommiers, Cenelliers, Trembles, etc. qui, pour leur malheur, ont eu dans la vie le hasard de pousser le long de nos belles (?) routes du Québec. Ils étaient souvent jeunes, mais j’en ai vu de 7-8 pouces se faire décapiter ! Et de plus gros se faire arracher les branches sans retenue.

Ces arbres parfois n’étaient même pas, imaginez, dans l’emprise de la route ! Ils avaient simplement le tort de trop étendre leurs branches (l’élagage existe) ou de pencher un peu trop vers elle. Pour la plupart de ceux que je connaissais, ils n’empiétaient même pas sur les fils d’Hydro, ne nuisaient pas au fossé – bancal par ailleurs.

Je vous invite donc cet automne à faire vos balades d’automne dans le coin de Grondines sur la route 138 (chemin du Roy, oui votre majesté !) et de constater les ravages de la super bibite de notre voirie nationale, encore inconsciente et irrespectueuse de la beauté des arbres, en cette saison et en toute autre.

Et j’invite par la même les grands chefs de cette vénérable voirie à venir justifier publiquement, dans ces pages, leur façon de faire; pour me calmer peut-être, ou pour me rendre encore plus chagrin...

Robert Julien

mardi 18 août 2009

LE GRAND HÉRON DANS LES POINTES




















Parce qu'en ce temps, j'étais fou -
S'il y avait des plumes, je les faisais une à une.
S'il y avait des feuilles, je les avais toutes à l'oeil.
Mais bon, je suis encore fou...
Ça s'adonne.

mercredi 8 juillet 2009

LALIBERTÉ




















Il passait le courrier dans mon enfance.
Sinon il déconstruisait et récupérait
maisons, cabanons, granges, etc.
Je n'ai jamais su sa demeure,
mais il me plait d'imaginer
le départ pour le boulot
de M. Laliberté. Avec
un nom comme ça,
on n'en est pas
à se plaindre.
Salutations,
bonhomme !

jeudi 16 avril 2009

EXISTONS-NOUS ?




















Enfin je veux dire :
Existons-nous par nous-même
Sans la panoplie simiesque
De la Société des Hommes ?

Soyons aussi
Dans la Sauvagerie
Des jours sans suite.

vendredi 27 mars 2009

DESCHAMBAULT CET APRÈS-MIDI




















Les Outardes ont commencé de déranger les Ciels
Mais nous on s'en fout l'Hiver fuit de partout
La Sève s'est élancée en nos Amours harassées
Et débute la Migration vers les Soleils de Minuit

mardi 24 mars 2009

À LA DÉRIVE DANS LES BATTURES
















(poème sucrier)
Les lourdes Neiges qui les font pourrir
Les Glaces s'en vont mourir dans le Golfe
Et vienne la Tempête des Corneilles
pour les Érables s'enfin dégourdir.

mercredi 14 janvier 2009

SAUT DANS LE TEMPS


















Alors amis, ça ! peu de gens ont pu voir cette image.
1983. Ermite vivant dans une boutique à bois,
je gossais ce genre d'illustrations pour... une
hypothétique bande dessinée...
Toutes de crayon de plomb brossées, elles
se développaient dans un pur esprit zen.
Le genre de détachement que je retrouve
difficilement maintenant.