Mademoiselle Septembre se pointe en douce
Avec toutes les promesses non tenues
Des Messieurs Été dès lors déchus
Battant en retraite, aussi leur coulpe
C’est ainsi qu’elle avance pleine de grâce
Tout alentour prêchant d’abondance
Sous cette chaleur un peu piquante
De l’automne faisant déjà grimace
Tout mis à la shed ou au caveau
Sous sa gouverne et sa bienveillance
Labeur et farniente en entente
Le ciboulot qui tourne au boulot
Les derniers Beaux Jours sont pour l’Amour
Sur les terres du Seigneur elle couche
Les censitaires dans les bottes de stook
Oui, amis ! Septembre tous les jours
Sur la batture, marchant dans la rouche
Elle erre sereine en face du Platon
Comme seul compagnon un Grand Héron
La Solitude point ne l’effarouche
Mademoiselle Septembre se pousse en douce
Avec toutes les promesses non tenues
Des Messieurs Été dès lors déchus
Battant en retraite, aussi leur coulpe
C’est ainsi qu’elle avance pleine de grâce
Tout alentour prêchant d’abondance
Sous cette chaleur un peu piquante
De l’automne faisant déjà grimace
Tout mis à la shed ou au caveau
Sous sa gouverne et sa bienveillance
Labeur et farniente en entente
Le ciboulot qui tourne au boulot
Les derniers Beaux Jours sont pour l’Amour
Sur les terres du Seigneur elle couche
Les censitaires dans les bottes de stook
Oui, amis ! Septembre tous les jours
Sur la batture, marchant dans la rouche
Elle erre sereine en face du Platon
Comme seul compagnon un Grand Héron
La Solitude point ne l’effarouche
Mademoiselle Septembre se pousse en douce